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Photo du rédacteurLe Pavé Lorrain

NOUS SOMMES ENTRÉ DANS LA CENTRALE DE SAINT AVOLD !



Depuis des semaines la centrale à charbon de Saint Avold fait le tour des médias suite à sa réouverture plus que contestée.

C'est dans un article publié en 1894 « À propos de la probabilité de changements séculaires de teneur en carbone atmosphérique », qu'Högbom se pose la question du cycle de carbone et des échanges entre l’atmosphère.

La production annuelle de charbon à cette époque atteint 500 millions de tonnes. Ce chiffre en apparence négligeable par rapport à la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère fait tout de même écrire au chimiste suédois que l’impact industriel sur la concentration en CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été évalué, mais que cela pourrai provoquer un impact sur le climat.

Pourtant et malgré le fait que depuis les années 70 de nombreuses personnes tirent la sonnette d'alarme, certains sont toujours dans le déni et préfèrent se mettre du coté des capitalistes qui détruisent l'environnement juste pour leur profit.

L'évolution de l'humanité vers la décroissance reste encore un sujet marginal alors même que le sujet est très présent dans la bouche des scientifiques depuis 1968 Et officialisé par le club de Rome avec la publication de "Les Limites à la croissance" en 1972.




Voici notre communiqué :

"C'est 250 millions d’euros d’argent public qui ont été nécessaires à sa fermeture. Dans une semaine la centrale à charbon de Saint Avold qui est entre les mains du groupe Tchèque EPH, propriété du milliardaire Daniel Kretinsky, va reprendre du service. Ce dernier l’a racheté pour 3 fois rien, France 3 indique que la réouverture lui rapportera 150 millions d’euros cet hiver.

Tout ça à la fin d’un été caniculaire qui a prouvé une fois de plus l’urgence d’une sobriété de notre société, les grandes fortunes au premier plan.

Emmanuel Macron avertissait le 19 août 2022 à Bormes les Mimosas :

« Ces cataclysmes menacent de se répéter et de s’intensifier, ensemble nous reconstruirons » Soit une politique du coûte que coûte

Aucun changement à l’horizon, sauf pour les plus précaires.

Mais au fait, que va produire cette centrale ?

Rappelons d’abord que l’éclairage public consomme 49 TWh par an, la centrale produira 600 MWh avec un plafond de 2 500 heures, soit 3% de cet éclairage public annuel, revendus au profit d’un milliardaire privé.

Doit-on aussi rappeler les 600 000 tonnes de charbon qu’elle consomme en provenance d'Amérique du Sud, d'Afrique du Sud, d'Australie, via le port de Rotterdam, à l’heure où la sobriété est une urgence vitale.

Une solution à cette situation est pourtant simple, ni énergie fossile, ni énergie nucléaire, ni énergie verte en mode « greenwashing » !

Pratiquons la décroissance et sauvons le vivant, tant qu’il en est encore temps."





 

LES RISQUES ?


Généralement, la violation de propriété privée est sanctionnée par une peine d'emprisonnement d'un an, assortie d'une amende de 15 000 € (article 226-4 du Code pénal) et du paiement de dommages et intérêts.

En 2021 Greenpeace France et 34 militants de l’ONG écologiste avaient été poursuivis pour une intrusion dans le périmètre de la centrale nucléaire vieillissante du Tricastin, en février 2020.

La justice avait condamné chacun des militants à 300 euros d’amende – y compris ceux qui n’avaient que manifesté devant la centrale, sans franchir les grillages d’enceinte – et Greenpeace France à 20 000 euros d’amende pour cet incontestable délit d’intrusion.

Malgré ses risques, nous ne nous calmerons pas face à cette dévastation environnementale produit par le capitalisme.



 

QUELQUES PERSONNES EXPLIQUENT L'INTRUSION




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