Files d'attentes devant les stations-service, des transports scolaires qui ne passent plus... le manque de carburants se fait ressentir dans certaines régions de France. Pénuries de produits alimentaires, inflation record, futur coupure d'énergie cet hivers, les Français cherchent un coupable.
Mais qui est le coupable ? Et si la situation était on ne peut plus logique ?
Depuis plus de deux siècles, Thomas Malthus et ses adeptes soulignent la contradiction entre une croissance économique exponentielle et les limites des ressources naturelles
Sa théorie est simple, lorsqu'on augmente le nombre d'ouvriers sur une surface donnée de terre, la production augmente proportionnellement moins que le nombre d'ouvriers.
Cette théorie est bien entendu à des années lumières du monde dans lequel nous vivons.
Nous allons rester au 18eme siècle et en Grande Bretagne en nous intéressant à Adam Smith qui est un des fondateurs du capitalisme moderne.
Selon lui, la libre compétition des intérêts individuels engendrerait spontanément le maximum de bien-être collectif.
Sauf que cette doctrine à provoquer une misère incommensurable dans les pays occidentaux, avant de l'exporter définitivement dans des pays qui avaient subi le colonialisme quelques décennies plus tôt afin d'éviter un changement de régime planétaire engendré par la chute du capitalisme provoqué par les ouvriers eux-mêmes.
Les gouvernements ont pris conscience après l'ébranlement du système durant la deuxième guerre mondial, qu'il fallait se réinventer face à la menace "rouge".
Marx avait d'ailleurs une théorie sur l'effondrement du système capitaliste. Cette théorie par du principe que le capitalisme court à sa perte en raison de la baisse tendancielle du taux de profit.
Les capitalistes ne peuvent réduire les salaires en-deçà d’un niveau nécessaire à la reproduction de la force de travail des travailleurs.
Ils cherchent donc à augmenter leur profit en remplaçant les travailleurs par des machines.
La substitution des machines aux travailleurs fait augmenter la composition organique du capital.
Or selon lui, le taux de profit serait égal au rapport entre le taux d’exploitation et la composition organique du capital.
L’accroissement de la composition organique fait diminuer mécaniquement le taux de profit. Cette baisse tendancielle entraîne la multiplication des crises économiques et des luttes sociales, qui détruiraient l'organisation capitaliste.
Donc, ils ont trouvé la solutions, la mondialisation à outrance, on produit ailleurs à moindre coup en exploitant des populations vulnérables et on fera consommé à outrance les occidentaux qui n'aurons plus que des jobs majoritairement dans le secteur tertiaire, proposant essentiellement des services marchands et non-marchand et de l'administratif.
Le retrait du moyen de production permet d'évité toutes paralysie des pays en rappellent sans cesse que le travail n'est plus aussi dure qu'avant et qu'il est mieux rémunéré.
Les petits cadres seront les personnes qui seront les garants du bon foisonnement du système et des personnes mises en valeurs pour créer un désire d'accessibilité pour les classes laborieuses.
Pour se maintenir, la théorie du ruissellement qui estime qu'une politique favorisant les revenus des plus riches, notamment par une réduction de leurs impôts, profite à toute l'économie et aux les plus pauvres. Cette réduction d'impôts permettrait de dégager des revenus auparavant ponctionnés par l'État, qui seraient réinvestis par les plus riches dans l'économie.
Aujourd'hui le constat est accablant, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.
Avec ses artifices, le capitalisme a connu des heures de gloire au détriment des peules, du vivant et de la planète.
La surproduction découle de la surconsommation, amis comment surconsommé alors que bon nombre de personnes sont contient du problème ?
Panem et circenses, ou "du pain et des jeux" pour les personnes qui ont séché leur cour de latin.
Cette expression qui a deux milles ans du poète Romain Juvénal, dénonce le fait que ses compatriotes ne se préoccupent plus que de leur estomac et de leurs loisirs, du fait de la distribution de pain et l'organisation de jeux du cirque par les empereurs dans le but de s'attirer la bienveillance du peuple.
Nous retrouvons dans une perspective plus large, la réflexion de Fiodor Dostoïevski sur le thème de la manipulation des peuples qui est détaillée dans « la parabole du Grand Inquisiteur ».
Dans ce récit tiré du roman, il défend la thèse selon laquelle il convient de faire « efficacement » le bonheur du peuple.
Pour ces partisans de « l'efficacité » sociale, il convient non pas d'assurer la liberté au peuple en espérant qu'il puisse s'en servir, mais au contraire de le faire avancer vers le bonheur en un troupeau grégaire et passif, sous la houlette de « pasteurs » seuls capables de jugement et sachant conduire les foules par l'emploi intelligent du « mystère », du « miracle » ou de « l'autorité ».
C'est sur ces bases que les dirigeants capitalistes ont créé une société de personnes épanouies dans le confort moderne, propagandé à coup de publicité qui représente le deuxième budget mondial derrières l'armement.
Les occidentaux sont alors tombés dans le confort, ont bu la propagande des médias détenu par les capitalistes les plus influents.
Lorsque les plus pauvres n'arrivent pas à joindre les deux boues, il n'est plus de question de dignité humaine, mais de pouvoir d'achat, pour rappeler dans le subconscient que rien n'est gratuit, même les besoins vitaux, mais tous s'achètent, pas étonnant que certaines personnes utilisent ce langage créé par les dominants pour réclamer des meilleurs conditions de vie.
Très vite, ils ont rendu des personnes accros à ce système, seul quelques personnes ont réussi à avoir un aspect critique de ce système.
Si vous ne voyez pas encore ou est le mal, prenons l'exemple d'une chaines de restauration présente avec plus de 1 500 points de vente, MacDonald's.
Lorsque vous étiez enfants, vous regardiez les pubs Mac Do à la télévision, vous aviez des photos d'un clown sympathique sur les panneaux d'affichages.
Si vous alliez du côté de la malbouffe, vous étiez récompensé par un cadeau, cadeaux qui produisait une sensation de bienêtre, beaucoup ont encore cette image dans leur tête, les cerveaux des enfants sont assez simple à pénétrer et à formater.
Résultat, même si vous savez que la malbouffe tue au moins 11 millions de morts dans le monde, ce qui la rend responsable de plus de décès que le tabac plus de 7 millions, vous continuez à vous rendre dans ce fastfood avec vos enfants pour leur faire plaisir.
LE DESASTRE ET COMMENT L'ABORDER
Lorsque l'on veut critiquer ce système, on vous revoit vers un autre système plus terrible, comme des dictatures fascistes ou encore vers le communisme autoritaire.
Mais rarement on vous donne les chiffres que ce monde ultra libéral a saccagés uniquement pour enrichir les plus riches.
On peut bien entendu évoquer l'accélération du réchauffement climatique dû à l'industrialisation est au mode de consommation. Rappelons que le cube de Rome a été créé par des industrielles avant que les données leurs explosent littéralement à la tête.
Certains ont très vite compris qu'il fallait stopper le carnage avant qu'il soit trop tard.
La décroissance été née, mais l'esclavage du consumérisme a rendu inaudible les lanceurs d'alertes, ils ont été raillés et malheureusement rien n'est fini.
Imaginez, les populations d’oiseaux, de poissons, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont reculé de 68 % depuis 1970, mais rien ne se passe, alors que vous pouvez vous même constater que les hirondelles ne chantent plus sur nos files.
Avec la surconsommation est la perte de l'aimantation de qualité, être humain ingère et inhale jusqu'à 5 grammes de plastique par semaine, l'équivalent d'une carte de crédit, les maladies sont de plus en plus présente et pour la premières fois, l'âge de la mortalité recul.
Plutôt que de nous préparer à une évolution humain vers la décroissance et le bien être pour tous, beaucoup souhaites continuer à aller droit dans le mur.
Aujourd'hui les gens hurlent car les prix des énergies sont au plus haut, alors qu'il aurait été simple d'y faire face avec un système de collectiviste depuis des années.
On a fermé les petites lignes ferroviaires, le système de transports en commun a été réduit à néants au bénéfice de l'industrie automobile au nom de la liberté individuel du déplacement, on a fait rêver les gens avec du confort secondaire plutôt que du confort primaire sur les habitations et la liste est longue malheureusement.
Beaucoup de personnes de bonne foi, répondent au fait que nous devons décroitre que le problème vient de l'Asie est que les plus gros pollueurs sont là-bas.
Mais qui commande leurs objets superflus en Asie ?
Ce sont bien les occidentaux avec leur fièvre de consommation à outrance.
Nous pouvons que déplorer ce discourt erroné mis dans la tête des gens par la classe dominante, la réalité est toute autre.
La Chine et les États-Unis sont les deux pays dans le monde consommant le plus d’énergie : ils ont respectivement compté pour 23,5% et 15,3% de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2019 selon les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie.
Mais le classement des principaux consommateurs d’énergie dans le monde est bien différent lorsque ces données de consommation sont rapportées à la population de chaque pays.
Dans un système arrivé en fin de vie, il est naturel que l'engrenage se grippe, la surconsommation a tué elle-même le système qui l'a mise en place.
Si vous aussi vous pouvez vous passer de fraises en hivers, que vous pouvez attendre un mois de plus pour avoir un article que vous désirez, que vous ayez pensé collectif plutôt qu'une pensée individualiste, vous évoluerez dans le bon sens.
Le choc est brutal pour certains, mais il a été prédit depuis des années, la population ne s'est pas préparé et elle est en colères contre les gouvernements car leur chaines se brises mais ils restent enfermé dans leur cachot.
Alors oui, il y a du bon dans ce qu'il se passe, nous devons toutes et tous évolués non pas dans le sens des gouvernants qui se raccrochent à leur système qui est en train de périclité, mais nous devons en profité pour sortir de l'abime d'on nous sommes plongé depuis des années.
Oui, nous sommes en phase d'effondrement civilisationnelle, ils feront tous pour sauver le monde qu'ils ont créé, et nous le savons toutes et tous qu'un choc énorme pourrait remettre la balle dans le camp des dirigeants de ce monde mortifère.
La guerre est une des solutions pour relancer leur monde, à nous de ne pas tomber dans le piège de la guerre qui s'annonce.
A nous de faire valoir notre intelligence pour se servir de la colère populaire pour la retourner contre le système.
Maintenant à nous de savoir si nous devons taper dans le dos du système suite à cette petite cerise coincé dans le fond de sa gorge ou si nous devons une nouvelle fois venir secourir l'oppresseur.
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